Hier, j'ai eu un petit rebelle à la maison.
Je me suis dit, c'est l'âge, la fameuse 2ème année si difficile dont parlent les parents d'enfants "classisque".
Il a TOUT fait :
- Le refus de sieste
- La nourriture jetée volontairement par dessus bord
- Le feutre sur le parquet
- Les crachats par terre
- Le pipi du pot renversé
- Le caca du pot rattrappé in-extremis par maman surper réflexe
- Les mains dans le caca pendant le change
- L'agitation pendant le change
- Les verres d'eau renversés
- Les jouets parsemés PARTOUT dans l'appartement
- Les jouets tapés sur le carrelage pour amplifier le bruit pour les voisins du dessous
- Les seaux d'eau vidés par dessus bord dans le bain
- La descente de la chaise haute comme un chamallow qui se laisse glisser, sauf que maintenant il est trop grand et est resté coincé
- Les stickers du mur de sa chambre arrachés
- Maman me dit que quelque chose est brulant, je vérifie
- Ouvrir le lave vaisselle pour se mettre assis sur la porte
- Etc..
- etc..
Le tout avec un bon sourire, content et conscient des troubles occasionnés.
Après le refus de sieste, je me suis ressaisie, ouvrant un nouveau dialogue et lui demandant s'il trouvait que je ne m'occupais pas assez de lui aujourd'hui. Il n'a pas dit non. Alors je lui ai expliqué que j'avais toutes ces choses à faire et que je ne pouvais pas m'occuper de lui pour cette raison, c'est aussi pourquoi je lui proposais de faire la sieste, ainsi, il ne trouverait pas le temps long, et je serais dispo pour m'occuper de lui à son réveil.
3 min plus tard, il venait me chercher pour que je l'aide à l'endormir.
Je croyais la partie gagnée et au réveil j'ai bien pris garde de m'occuper immédiatement et complètement de lui, comme promis.
Et le soir en rentrant du manège, tout à recommencé.
Mais c'est après le bain que les choses me sont apparues au clair.
Il m'a demandé à téter, d'une façon que j'ai bien reconnue. Cette impatience, cette succion! Cette irritation qui montait en moi!
Mais oui, c'est bien ça, l'intensité était de retour!
Qui est coupable, je ne trouve pas, j'ai beau retourner TOUS les menus, je ne sais pas.
Son papa tardait à rentrer du boulot, mon fils est allé chez les voisins pour que je souffle un peu, comme au bon vieux temps.
Je me suis alors demandée comment je faisais pour tenir, quand chaque journée était ainsi.
Je redoutais la nuit, mais elle a été tout à fait à identique à celles de ces dernières semaines sans PLV. Ouf!
Je retourne encore tous les ingrédients de ces derniers jours, sans en trouver un différent, J'espère qu'il ne s'agit pas d'une allergie croisée, c'est trop dur à trouver.
L'horreur de tout ça est que malgré tout ce que j'écris, mes expériences répétées, et ma profonde conviction que cette intensité résulte d'une souffrance, je ne parvenais pas à rationaliser et à être là pour lui.
Ma sangsue m'irrite, c'est plutôt moche comme modèle de soin.