Au vu des évolutions, je commence à croire que la clé de l’intensité de mon fils est intestinale, probablement liée à une intolérance aux protéines de lait de vache. J’y crois tellement, que mon corps commence à se relâcher et se laisse attaquer par les virus de l’hiver. Mon cerveau aussi relâche et je sens des flots d’émotion monter en moi, m’envahir comme pour mieux sortir. Mon éternel besoin de vérité et de justesse s’y ajoute et je me surprends imaginant écrire pléthore de courriers.
Je les liste selon la chronologie des rencontres comme pour ne pas en oublier.
Le pédiatre de la maternité.
Il est, paraît-il, courant dans les maternités de commenter les pleurs particulièrement virulents de certains nouveaux nés, présageant un difficile retour à la maison.
J’aimerais lui dire qu’il serait bénéfique que ce genre de commentaire passe la salle de pause et entre dans la chambre, que les parents ne rentrent pas chez eux persuadés –puisqu’on leur a affirmé- que leur enfant ne pleure pas plus qu’un autre, cela éviterait d’ajouter à la déroute une remise en cause totale sur sa propre tolérance aux pleurs.
Notre généraliste.
Qui nous a énormément aidé et soutenu durant les toutes premières semaines de vie de notre petit hurleur. Elle s’est tout de suite dirigée vers un souci gastrique et nous a permis en collaboration de soulager notre fils pour 2 mois.
Sauf que voilà, quand je suis allée la voir fatiguée, désespérée lorsqu’il avait près de 7 mois ne comprenant pas les multiples réveils nocturnes et l’impatience diurne, elle m’a simplement rejeté la faute. Trop de fusion de ma part.
L’ostéopathe qui avait réparé notre fils lorsqu’il avait un peu plus de 2 mois.
Inutile de lui écrire, je suis déjà allée lui annoncer la grande nouvelle. Elle nous a toujours soutenu ; comme si elle savait ce qu’est un intense.
Le pédiatre d’une consultation sommeil de l’hôpital auquel nous somme rattachés.
M’incitant à donner au moins un produit laitier supplémentaire par jour à notre fils ; je trouvais cela aberrant vu la quantité qu’il buvait au sein ; je ne rendait pas compte à cette époque que passé 6 mois seuls les médecins compétents en allaitement pouvait apporter leur conseil.
Je me suis exécutée, sans réaliser que je brisais instantanément la chaîne des 5 nuits complètes que mon fils venait d’accomplir. Il avait près de 9 mois.
La psychologue de ce même établissement.
Qui nous a tellement aidé a accepter les nuits hachées telles qu’elle étaient.
D’ailleurs plutôt que lui écrire, je prendrai rendez-vous et lors de notre rencontre, je l’encouragerai à faire part de mes conclusions à la pédiatre nous ayant aiguillé vers elle. Celà m'évitera le précédent courrier.
La psy que je consultais à cette période et qui était un peu mon seul soutien.
C’est elle la première je crois qui s’était exclamé une fois en séance, « et si cet enfant avait mal quelque part ? » mettant certainement quelque chose d'infernal en marche dans mon cerveau, ce quelque chose mûrissant, aboutissant sur ma théorie sur la douleur que j’ai exposé dans un post ici.
Le Dr Philippe Grandsenne (mais non ça n’est pas du harcèlement, j’aime bien lui écrire !)
Quoique ma fierté va en prendre un coup ; lui reconnaître qu’il a peut-être raison, que si un enfant pleure au delà de 100 jours c’est que effectivement, dans le cas de mon fils, il a un problème autre.
Alors peut-être l’encourager à écrire un bouquin pour que ses confrères cherchent vraiment quel pourrait-être ce problème plutôt que nous renvoyer la responsabilité ou pire ignorer notre exposé.
Oh oui, c’est bien mieux pour mon égo.
Le pédiatre homéopathe qui s’est épuisé à chercher en vain LE remède de notre fils.
Lui aussi m’a mise sur la voie. « Et si les réveils étaient dus à une douleur ? ».
Cette pédiatre du sommeil à la réputation internationale qui avait revêtu son habit de dragon pour nous recevoir et nous envoyer tous les trois ensemble et séparément consulter des batteries de psy. En fait, inutile de lui écrire, nous sommes allés en personne lui faire part des résultats en cours.
J’en ai certainement oubliés d’autres, 16 mois d’enfer donnent autant d’occasion de multiplier les consultations ; je viendrai compléter lorsqu’ils feront surface.
Je les liste selon la chronologie des rencontres comme pour ne pas en oublier.
Le pédiatre de la maternité.
Il est, paraît-il, courant dans les maternités de commenter les pleurs particulièrement virulents de certains nouveaux nés, présageant un difficile retour à la maison.
J’aimerais lui dire qu’il serait bénéfique que ce genre de commentaire passe la salle de pause et entre dans la chambre, que les parents ne rentrent pas chez eux persuadés –puisqu’on leur a affirmé- que leur enfant ne pleure pas plus qu’un autre, cela éviterait d’ajouter à la déroute une remise en cause totale sur sa propre tolérance aux pleurs.
Notre généraliste.
Qui nous a énormément aidé et soutenu durant les toutes premières semaines de vie de notre petit hurleur. Elle s’est tout de suite dirigée vers un souci gastrique et nous a permis en collaboration de soulager notre fils pour 2 mois.
Sauf que voilà, quand je suis allée la voir fatiguée, désespérée lorsqu’il avait près de 7 mois ne comprenant pas les multiples réveils nocturnes et l’impatience diurne, elle m’a simplement rejeté la faute. Trop de fusion de ma part.
L’ostéopathe qui avait réparé notre fils lorsqu’il avait un peu plus de 2 mois.
Inutile de lui écrire, je suis déjà allée lui annoncer la grande nouvelle. Elle nous a toujours soutenu ; comme si elle savait ce qu’est un intense.
Le pédiatre d’une consultation sommeil de l’hôpital auquel nous somme rattachés.
M’incitant à donner au moins un produit laitier supplémentaire par jour à notre fils ; je trouvais cela aberrant vu la quantité qu’il buvait au sein ; je ne rendait pas compte à cette époque que passé 6 mois seuls les médecins compétents en allaitement pouvait apporter leur conseil.
Je me suis exécutée, sans réaliser que je brisais instantanément la chaîne des 5 nuits complètes que mon fils venait d’accomplir. Il avait près de 9 mois.
La psychologue de ce même établissement.
Qui nous a tellement aidé a accepter les nuits hachées telles qu’elle étaient.
D’ailleurs plutôt que lui écrire, je prendrai rendez-vous et lors de notre rencontre, je l’encouragerai à faire part de mes conclusions à la pédiatre nous ayant aiguillé vers elle. Celà m'évitera le précédent courrier.
La psy que je consultais à cette période et qui était un peu mon seul soutien.
C’est elle la première je crois qui s’était exclamé une fois en séance, « et si cet enfant avait mal quelque part ? » mettant certainement quelque chose d'infernal en marche dans mon cerveau, ce quelque chose mûrissant, aboutissant sur ma théorie sur la douleur que j’ai exposé dans un post ici.
Le Dr Philippe Grandsenne (mais non ça n’est pas du harcèlement, j’aime bien lui écrire !)
Quoique ma fierté va en prendre un coup ; lui reconnaître qu’il a peut-être raison, que si un enfant pleure au delà de 100 jours c’est que effectivement, dans le cas de mon fils, il a un problème autre.
Alors peut-être l’encourager à écrire un bouquin pour que ses confrères cherchent vraiment quel pourrait-être ce problème plutôt que nous renvoyer la responsabilité ou pire ignorer notre exposé.
Oh oui, c’est bien mieux pour mon égo.
Le pédiatre homéopathe qui s’est épuisé à chercher en vain LE remède de notre fils.
Lui aussi m’a mise sur la voie. « Et si les réveils étaient dus à une douleur ? ».
Cette pédiatre du sommeil à la réputation internationale qui avait revêtu son habit de dragon pour nous recevoir et nous envoyer tous les trois ensemble et séparément consulter des batteries de psy. En fait, inutile de lui écrire, nous sommes allés en personne lui faire part des résultats en cours.
J’en ai certainement oubliés d’autres, 16 mois d’enfer donnent autant d’occasion de multiplier les consultations ; je viendrai compléter lorsqu’ils feront surface.
4 commentaires:
Epuisella, je suis vraiment contente pour vous!
Tu as réussi à comprendre pourquoi ton gredin était intense et à le soulager.
Je suis moi aussi persuadée que ces intenses ont quelque chose qui les gène; un enfant ne pleure pas aussi fort et autant sans raison!
Je crois qu'ils ont tous une raison et qu'il faut la trouver, chacun a la sienne.
Ces courriers te feront surement du bien, j'ai moi aussi ma petite liste, mais on n'en n'est pas encore là... J'espère surtout, comme toi, qu'ils aideront les professionnels de santé à ouvrir les yeux et à mieux accompagner ces enfants et leurs parents.
Je pense la piste des candida albicans très intéressante. Je ne serais pas étonnée de découvrir un jour qu'ils sont la cause de cette intolérance aux PLV. A part une unique fois, je n'ai jamais pris de ma vie d'antibiotique et en ai préservé mon fils; chez nous le sucre ne sert qu'aux invités, nous consommons bien plus de poissons que de viandes, et aucun de nos aliment n'est industriel, nous n'allons JAMAIS au supermaché (je ne sais pas s'il y en a près de chez moi); bref notre régime naturel est proche du régime crétois lui même proche de celui recommandé pour éviter la prolifération des candida albicans.
C'est paut-être la raison pour laquelle la suppression d'une seule classe d'aliment a suffit à autant de progrès.
J'aimerais tellement que chaque parent d'intense puisse avoir cette chance de voir son enfant s'appaiser.
C'est dingue, mais j'ai fait un régime sans lait pour aider zhome qui est malade, et donc idem pour mon loulou, et les nuits sont vraiment bien meilleur. Et dès qu'on lui redonne du lait, il est tres agité, passe d'un sein à l'autre pendant 2 ou 3h de suite. Par contre la journée, je ne vois pas trop de différence.
Je suis super contente pour gredin and family!! J'ai aussi incité une amie qui nous lie à faire vraiment un régime sans plv et couplé à l'homméopathie, ça marche pour elle et sa fille. J'aimerais vraiment qu' on m'en dise plus sur les candida albicans...
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