mercredi 14 novembre 2007

Matin tendu, journée foutue ?

« Je déteste ces matins-là ». J’ai répété la phrase durant tout le trajet jusqu’au boulot. Côté optimisme et méthode Couet, je repasserai…
Tout avait pourtant bien commencé. Réveil câlin avec ma fille (3 ans et demi) qui vient nous inonder de bisous. Puis réveil mati à 7h. Dur dur de sortir du lit. Je traîne 5 minutes… et encore 5 minutes. Puis je file sous la douche. Papa gère l’habillage. Enfin, le transfert sur le petit corps de ma fille des habits que j’ai préparés. Sortie de la douche, Fifille toujours pas habillée et qui se lance cul nul dans l’exploration de ses cartons de jouets. Premier rappel à l’ordre : « Maman va être en retard. Il faut t’habiller. » Retour dans la salle de bains. Re-sortie de la salle de bains, habillée, pour moi. Fifille étalée sur notre lit à bouder. Là c’est monté d’un coup. Cette nuit, elle s’est réveillée deux fois, comme les 5 dernières nuits. Moi je suis épuisée. Son père aussi. A la différence qu’aujourd’hui il ne travaille pas, lui. Mais il se tape les courses, est-ce mieux ? Me suis énervée. Fifille s’est mise à pleurer. Je l’ai habillée illico. Je lui en voulais de me mettre dans cet état. J’en voulais à son père qui avait pris tranquillou son petit déj’ quand moi j’avale un truc vite fait pour pas tomber faible, tout en enfilant mon manteau. J’en voulais à son père de garder son calme, de se faire passer en priorité pendant que moi je m’époumonais à essayer de rattraper le retard. Finalement, ils m’ont déposée 15 minutes après l’heure. Je ne pointe pas ce n’est donc pas un problème, mais j’ai juste une tonne de choses à faire aujourd’hui. Et j’arrive pas à m’y mettre parce qu’il me manque des tas de cycles de sommeil. J’ai juste envie de pleurer, ce qui n’avancerait à rien. J’ai ce sentiment de retour en arrière insupportable. A l’instant T j’ai l’impression que la même situation me met encore plus hors de moi qu’avant. Mais je réalise que ce n’est que du ressenti. Ni plus, ni moins. Dans le même (triste) état. Ce matin, je décide que ce soir, ce sera coucher à 21h, quoi qu’il arrive, pour un réveil plus facile demain. Je mise tout sur ces fameuses 2 x 5 minutes où j’ai traîné. Si je parviens à les zapper demain, je suis sûre qu’elles feront 5 minutes d’intérêt et que mon retard sera ainsi comblé. Mais surtout, surtout, surtout, ne pas faire monter la tension le matin. Elle met des plombes à redescendre…

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