lundi 1 octobre 2007

Les étapes clés du développement du bébé aux besoins intenses

Il s’agit d’une interprétation très personnelle de mes observations.

0-3 mois : L’enfer
L’enfant est tout rouge, ne fait que pleurer à vrai dire hurler la nuit le jour, il est inconsolable, qu’on le prenne dans les bras ou qu’on le laisse seul. Certains vont jusqu’au spasme du sanglot.
Cette phase est d’autant plus difficile que les parents ne connaissent pas encore l’enfant et qu’ils ne soupçonnaient pas UN instant que tant de pleurs étaient possible. Et que dire lorsqu’il s’agit d’un premier enfant ; « c’est donc ça ! » se sont écriés bon nombre d’entre nous totalement déroutés. Comment se reposer avec cet enfant ignorant la sieste ?
Pire encore est la maman qui doit faire face alors que le « baby blues » l’envahit et bientôt la dépression post partum.

3-5 mois : L’espoir
Les bienfaits du maternage intensif pratiqué les précédents mois semblent se faire sentir. L’enfant se calme à condition d’être porté, de recueillir toute l’attention de des parents, et d’avoir quelque chose à découvrir. Après avoir passé tout ce temps dans sa bulle de mécontentement, pleurs et douleurs, c’est un enfant qui s’éveille au monde ; il faut toujours le porter face à lui, l’approcher de tous ces objets qu’il sait maintenant attraper. Et la position assise quelle découverte !
Les parents sont absolument épuisés, mais persuadés que la prochaine étape sera le sommeil.

5-7 mois : la rechute
Mais que se passe-t-il ? nous avions pourtant trouvé une sorte de rythme épuisant certes, mais nerveusement supportable. Qu’a-t-il ce bébé, pourquoi chouine-t-il toute la journée ? Et les siestes, on y était presque, pourquoi la lutte recommence-t-elle ? Les dents, déjà ? Pitié, nous ne sommes pas prêts, un peu repos nous aurait fait du bien.
Et les objets qui s’échappent des mains ou ceux qui sont trop loin, comme c’est agaçant ! commence alors un véritable entraînement pour se déplacer donnant lieu à de nombreux cris de déception et découragement.

7 mois - crise des 8/10 mois : La libération
Enfin ! Le déplacement au sol est acquis. Pas toujours académique – en marche arrière puis sur les coudes, mais quel bonheur, pouvoir découvrir son environnement !
Si seulement cet enfant dormait, l’idylle serait parfaite !

De la crise des 8/10 mois – age de la marche : Le pot de colle
Maman, j’aimerais vivre dans tes bras et attraper la terre entière.
Par terre je connais maintenant, peux tu me montrer depuis TES bras ce que tu fais ? Y compris la nuit bien sûr!

12/13 mois – parole : ça va mieux
La marche redonne de l’autonomie, ouf !
Et maman quel plaisir de la retrouver après une petite exploration ; c’est l’age des premiers câlins, le vocabulaire s’étoffe d’un je t’aime. Je fonds littéralement ; épuisée mais heureuse.
Tiens des nuits de temps à autre, incroyable

Parole – 2 ans ½ : que de chemin parcouru
Les réveils nocturnes ne sont plus quotidiens mais réguliers.
Les frustrations s’expriment et s’expliquent.
Pouvoir enfin échanger avec son enfant, ne plus avoir l’impression d’élever un hérisson hurlant.

2 ans ½ - 3 ans : les crises
Mais n’est-ce pas le lot de chaque enfant ? Peut-être un peu plus impressionnant pour les intenses, c’est vrai que la demi-mesure et la modulation ne sont toujours pas à l’ordre du jour.

3 ans → Intense ? ou ça ?
Le sommeil est bien là et régulier.
C’est un enfant bien éveillé, précoce et vif;
Qui pourrait imaginer son parcours ?


3 commentaires:

jujuliliette a dit…

je n'ai plus de patience, je voudrais qu'il dorme, qu'il soit sage. pourquoi n'est -il pas comme sa grande soeur?
pourquoi des hurlements stridents alors qu'il est là, debout à côté de nous et que "tout va bien"?
prquoi arriver avec un grand sourire pour me griffer le visage?

laou a dit…

toute premiere visite sur ce site,les larmes coulent toutes seules!!je ne suis pas la seule à vivre ce "calvaire" des nuits et le reste!!!J'ai attendu ma fille pendant des années,je l'ai tellement désiré et je l'aime plus que tout au monde,mais je ne m'attendais vraiment pas à vivre cela!!je suis si fatiguée...jusqu'à maintenant j'ai pris sur moi,me plaignant trés peu (ma fille a 17 mois)mais je ne parvient plus à tout gérer...travail,maison,vie de couple...ça me reconforte de voir que d'autres sont dans le même cas que nous,voir pire!cela me redonne du courage!!!

Unknown a dit…

Merci à vous pour ce blog mais également aux commentaires. Cela me rappelle mon quotidien et me fais sourire de voir vos "galères" qui sont aussi les miennes. Ma fille a 1 an et pas un jour ne passe sans que je me dise : "mais Bor*** qu'est ce que j'ai fais pour mériter cela". Et puis je la vois avec sa bouille de friponne et je me dis que bon ok ce n'est pas grave ça passera (mais vivement ses 18 ans quand même) ;-)
Mais oui de voir ou lire que nous ne sommes pas seules à traverser cela on repart le coeur gonflait à bloc et prête pour affronter notre mini tournade.
Allez courage les filles on peut le faire!!!